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Quels facteurs peuvent entraîner
une surprime de votre
assurance emprunteur ?

Souscrire une assurance de prêt et un bon moyen de se prémunir du risque d’impayé. Toutefois, mieux vaut anticiper une surprime d’assurance emprunteur pour éviter les mauvaises surprises. Certaines conditions peuvent entraîner l’application d’une hausse des cotisations. FLOA vous dit tout !

Qu'est-ce qu'une surprime d'assurance emprunteur ?

L’assurance de prêt vise à pallier une défaillance de l’emprunteur, que celle-ci soit provisoire ou définitive. Lorsque l’assuré ne peut plus rembourser son crédit suite à la survenue d’un sinistre couvert, la compagnie d’assurance prend en charge le paiement des mensualités, parfois jusqu’à la dernière échéance. L’assurance emprunteur comporte deux garanties obligatoires : la garantie décès et PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie). Les emprunteurs qui le souhaitent peuvent également renforcer cette protection en ajoutant une garantie ITT (Interruption Totale de Travail) et perte d’emploi (en cas de licenciement d’un salarié en CDI).
Les cotisations sont bien souvent fixées en fonction du profil associé à l’assuré. Lorsque la compagnie d’assurance estime que les risques sont trop importants, elle peut compenser un éventuel manque à gagner en augmentant le tarif de la prime. C’est ce que l’on appelle une surprime d’assurance. Ce système existe pour tous les contrats d’assurance (habitation, assurance-vie). Toutefois, il dépend de critères spécifiques lorsqu’il s’agit d’assurer un crédit. Ainsi, il est possible de distinguer trois situations donnant lieu à l’application d’une surprime.

Les surprimes liées aux risques de santé

Au moment de négocier votre contrat d’assurance de prêt, votre conseiller vous informe qu’une surprime sera appliquée. Dans la majorité des cas, la hausse du montant des cotisations est liée à un risque aggravé qui peut porter sur une ou plusieurs garanties.

Dans ce contexte, l’état de santé de l’assuré peut majorer la survenue d’un sinistre. Une maladie chronique grave décuple le risque de décès ou de perte d’autonomie. Toutefois, le risque doit toujours être relativisé en fonction des antécédents médicaux de l’emprunteur et de la gravité associée à son trouble de santé. Il va de soi qu’un patient atteint d’un diabète de type 2 ne présente pas les mêmes facteurs de risque qu’une personne qui a déjà subi plusieurs incidents cardio-vasculaires.

Ce n’est pas à l’assureur d’apprécier directement le risque lié à une pathologie. Bien souvent, l’intervention du médecin-conseil est requise afin d’établir un bilan de santé. Toutefois, certains assureurs se basent uniquement sur les informations données par l’emprunteur par le biais d’un questionnaire de santé.
Attention : certaines habitudes, comme le tabagisme et la consommation régulière d’alcool sont prises en compte dans le calcul des risques de santé. Soyez transparent, car tout sinistre fera l’objet d’examens pouvant mettre à jour des comportements non déclarés. Dans ce cas de figure, vous ne serez pas indemnisé et le contrat d’assurance pourra être résilié.

Les surprimes liées à l'âge de l'assuré

L’âge entre en compte dans le calcul du profil de l’emprunteur. Un âge avancé entraîne nécessairement un risque plus élevé d’accident et de maladie. Néanmoins, cette donnée doit être relativisée en fonction de la durée du crédit. C’est en effet l’âge de l’assuré au moment du paiement de la dernière échéance qui sera pris en compte. Il existe des compagnies d’assurance spécifiquement destinées aux séniors qui souhaitent couvrir leurs crédits. Les tarifs proposés sont généralement plus accessibles.
Attention : le cumul de facteurs, comme l’âge avancé et les problèmes de santé, peut majorer une surprime. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à demander plusieurs devis et à comparer les tarifs proposés par plusieurs compagnies d’assurance.

Les surprimes liées à une pratique professionnelle ou sportive

Les emprunteurs qui pratiquent des activités professionnelles ou sportives jugées dangereuses peuvent être soumis au paiement d’une surprime d’assurance.
En ce qui concerne la pratique sportive, les activités les plus à risque sont les sports de combat ou de contact, l’escalade, la plongée sous-marine, le parapente, les vols en ULM, l’alpinisme, le parachutisme et, d’une manière générale tous les sports extrêmes. Bien sûr, une pratique ponctuelle et encadrée par des professionnels n’est pas soumise à déclaration. En revanche, si vous pratiquez régulièrement ces sports à un niveau de compétition, vous serez contraint de le signaler à votre assureur.
Les métiers qui exposent les assurés à des risques d’accident ou de maladie entraînent souvent une hausse des cotisations, du fait de leur caractère plus ou moins dangereux. Les agents de sécurité, convoyeurs de fonds, chauffeurs routiers et transporteurs font partie des catégories considérées à risque, de même que les ouvriers qui travaillent en hauteur, les pompiers et les officiers de police sur le terrain.

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